Saturday, August 22, 2009

Les fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 viennent d’obtenir l’immunité juridique

par F. William Engdahl

La secrétaire d’Etat U.S. à la santé, Kathleen Sebelius, vient de signer un décret conférant une totale immunité aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1, en cas de poursuite judiciaire. De plus le programme accéléré - de 7 milliards de dollars - pour la fabrication du vaccin qui devra être mis sur le marché à l’automne ne prévoit pas de test de sécurité. Y aurait-il un programme sous-jacent à l’officielle et hystérique campagne de l’OMS destinée a élever la prétendue grippe porcine au rang de pandémie ?

Tout d’abord, ni l’OMS ni le CDC ni aucune instance scientifique n’a produit de preuve quant à l’existence de ce nouveau virus H1N1, virus qui devrait être isolé, caractérisé et photographié par un microscope électronique en vertu des procédures scientifiques habituelles lorsqu’il existe un danger de pandémie.

L’actuelle panique provoquée par campagne officielle sur les dangers supposés de la grippe porcine prend des allures de roman de science-fiction Orwellien. Le décret signé par Sebelius accorde l’immunité à ceux qui fabriquent le vaccin contre la grippe porcine conformément aux dispositions de la loi 2006 sur les urgences de santé publique.

Un SAGE peu sage

Sur recommandation du « Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale » à l’Organisation Mondiale de la Santé ( OMS ) à Genève, l’OMS a déclaré que le H1N1 était en phase 6 , stade de la pandémie, activant ainsi un programme d’urgence qui pourrait être mis en place même dans des pays comme l’Allemagne où les cas « supposés » de contamination au H1N1 se comptent sur les doigts d’une seule main.

Depuis 2005, le directeur (1) du SAGE ( Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale à l’OMS ) est le Docteur David Salisbury, responsable du groupe de vaccination et des maladies infectieuses au Ministère de la santé du gouvernement britannique. Dans les années 80, le Dr Salisbury a été sévèrement critiqué pour avoir mené une campagne massive de vaccination des enfants avec le vaccin ROR ( rougeole-oréillon-rubéole ) fabriqué par le prédécesseur de GlaxoSmithKline. Ce vaccin fut retiré du marché japonais après que des effets secondaires aient été constatés chez de nombreux enfants vaccinés. Le gouvernement japonais a été obligé de payer d’importantes indemnités aux victimes. En Suède, le vaccin ROR de GlaxoSmithKline fut retiré de la circulation après que des scientifiques aient établi le liens entre le vaccin et la maladie de Crohn. Apparemment ces éléments n’ont guère perturbé le directeur du groupe SAGE de l’OMS, le Dr Salisbury

Selon un chercheur britannique indépendant, Alan Golding qui a obtenu les documents sur ce cas, en 1986, Trivirix, un vaccin combiné ROR contenant une souche vaccinale d’oreillons Urabe AM-9 fut introduit au Canada en remplacement du MMR I. Les inquiétudes concernant l’introduction de ce vaccin en Grande-Bretagne ont été consignées le 26 juin, dans le compte rendu du Groupe de liaison pour le « Groupe de travail de l’Association des pédiatres britanniques » et le « Comité sur la vaccination et l’immunisation ». Inquiétudes fondées car les rapports ont mis en évidence une augmentation de méningites aseptique chez les individus vaccinés. Tous les vaccins ROR contenant la souche Urabe ont été retiré du marché canadien en 1988, c’est à dire bien avant que les vaccins contenant cette souche soient homologués par le Ministère de la santé britannique et utilisé au Royaume-Uni.

Mondialisation.ca, Le 31 juillet 2009

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Thursday, August 20, 2009

Sunday, June 28, 2009

Signmark :: deaf rap-artist

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Rayess Bek

Sunday, June 21, 2009

Obama, Israël et le puzzle iranien

dimanche 21 juin 2009 - 07h:11

Ramzy Baroud


Ahmadinejad et Moussavi sont autant l’un que l’autre intéressés par un dialogue avec les États-Unis, alors qu’Israël exerce une pression maximum sur Obama pour qu’il s’attaque à l’Iran, écrit Ramzy Baroud.
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La participation populaire à l’élection présidentielle a été massive. Ici, un bureau de vote à Téhéran - Photo : AP/Vahid Salemi

La victoire électorale du président iranien Mahmoud Ahmadinejad est susceptible de compliquer la nouvelle approche du président américain Barack Obama concernant le conflit de son pays avec l’Iran. L’origine de ce nouvel obstacle qui se dessine n’est ni un refus des Etats-Unis, ni un refus de l’Iran de s’engager dans un futur dialogue, mais plutôt l’insistance d’Israël à maintenir une ligne vindicative.

Les résultats des élections présidentielles iraniennes du 12 juin vont pouvoir illustrer un autre combat au Moyen-Orient entre « modérés » et « extrémistes ». Cette représentation, qui de façon bien pratique divise le Moyen-Orient entre un camp pro-américain et un camp anti-américain — si on se fie aux discours de politique étrangère des Etats-Unis — n’est guère pertinente dans le cas iranien pas plus qu’elle ne l’est en Palestine ni plus récemment au Liban.

Mir Hussein Moussavi, principal rival du président sortant Ahmadinejad, a assuré les fonctions de premier ministre d’Iran durant 8 années [de 1981 à 1989] au cours d’une des plus difficiles périodes traversées par l’Iran : la guerre avec l’Irak. Il ne pouvait alors guère être considéré comme un « modéré ». De plus, Moussavi a été aussi catégorique quant au droit de son pays à produire de l’énergie atomique pour des besoins pacifiques. Aussi loin que soient concernés les intérêts américains dans la région, Ahmadinejad et Moussavi sont autant l’un que l’autre intéressés par un dialogue avec les États-Unis, et sont peu susceptibles de modifier l’attitude iranienne à l’égard de l’occupation de l’Irak, du soutien au mouvement du Hezbollah au Liban, et du Hamas en Palestine.

Aucun des deux n’est prêt, ni même disposé et, franchement dit, ni capable de retirer l’Iran du jeu des conflits de pouvoir à l’œuvre au Moyen-Orient, compte tenu du fait que les politiques iraniennes sont façonnées par d’autres forces internes et en marge de la présidence du pays.

Il ne s’agit pas de suggérer que les deux dirigeants sont une seule et même chose. Pour la moyenne des gens en Iran, les déclarations faites par Ahmadinejad et Moussavi au cours de leur campagne électorale très animée incluaient la promesse de grands changements dans leur vie, leurs problèmes quotidiens et à venir. Mais encore une fois, les deux hommes ont été caricaturés de façon commode afin de présenter deux personnalités au monde extérieur : l’une animée d’une obsession enragée du nucléaire, vouée à « effacer Israël de la carte », et l’autre au parler mesuré, « modéré » et prête à « s’engager » avec l’Occident et à racheter les péchés de son prédécesseur.

Malheureusement pour l’administration d’Obama, s’est imposée la première image négative — façonnée par les médias dominants et des années de manipulation d’images par des forces dévouées à l’intérêt d’Israël. Les résultats des élections en Iran placent le débutant Obama face à un défi important : s’il maintient son attitude diplomatique et ses ouvertures vis-à-vis de l’Iran, dirigé par un supposé dénégateur d’holocauste, il sera certainement considéré comme un président qui a failli, qui a osé considérer comme secondaires les intérêts d’Israël dans la région.

Mais pourtant Obama ne peut pas se démarquer de la nouvelle approche de son pays en ce qui concerne l’Iran, un acteur clé parmi les forces dans la région entière.

D’une certaine manière, la victoire d’Ahmadinejad était la meilleure des nouvelles pour Israël. A présent, Tel Aviv continuera à faire pression sur Obama pour qu’il agisse contre l’Iran, qui représenterait sous son président actuel une menace existentielle pour Israël, une affirmation que peu de monde met en question à Washington. « Ce n’est pas comme si nous prenions racine avec Ahmadinejad, » a déclaré un fonctionnaire israélien, sous couvert de l’anonymat au New York Times un jour après qu’il soit devenu clair qu’Ahmadinejad entamerait un autre mandat à la présidence.


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Le nucléaire français contre l’Iran ?

mercredi 17 juin 2009, par Alain Gresh

L’article n’a pas suscité de commentaires. Il n’a pas provoqué de débats dans les médias (exception, sur le site de Marianne, le 17 juin, Régis Soubrouillard,« La France, parapluie nucléaire des Emirats Arabes Unis ? » . Il n’a suscité aucune réaction des politiques. Pourtant, publié par la correspondante du Figaro, en général bien informée, il fait frémir. Dans « La France se donne les moyens de la riposte » (16 juin), Isabelle Lasserre révèle le contenu du nouvel accord signé entre la France et les Emirats arabes unis, à la suite de l’inauguration de la base française à Abu Dhabi (lire Philippe Leymarie, « Rêves d’Abou Dhabi, » 25 mai 2009)

« Selon les clauses secrètes de l’accord renégocié entre Paris et Abu Dhabi, la France s’engage à utiliser tous les moyens militaires dont elle dispose pour défendre les Émirats arabes unis s’ils venaient à être agressés. Tous les moyens militaires, c’est-à-dire également l’arme nucléaire, s’il le faut.

Le mot « nucléaire » en lui-même n’apparaît pas, bien sûr, dans le texte. “Ce serait contraire à la philosophie de la dissuasion, qui consiste à en dire le moins possible sur la doctrine d’emploi”, explique au Figaro un diplomate qui a pu consulter l’accord. Mais les moyens militaires, s’ils sont déclenchés, devront être définis en commun par la France et les Émirats. Extrêmement contraignant, plus encore, selon ceux qui l’ont lu, que l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, qui engage les membres de l’Otan à se porter au secours – y compris par la force armée – d’un autre membre qui aurait été attaqué, le nouvel accord de défense n’offre pas une garantie nucléaire sans limite aux Émirats. Juste un petit parapluie, dont le manche, bien sûr, reste dans les mains françaises. Mais il fait franchir à la France un pas supplémentaire dans son alliance avec un petit pays qui se situe au cœur du nouvel arc stratégique définit par le livre blanc sur la défense en mai 2008.

(...)

La base d’Abu Dhabi en elle-même n’est pas “nucléarisée”. Mais la dissuasion française, toujours basée sur deux composantes, garde à sa disposition des SNLE, sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, qui patrouillent en permanence au fond des mers, ainsi que des avions de chasse pouvant se poser sur le porte-avions Charles-de-Gaulle avec des bombes nucléaires.

(...)

Lorsqu’il avait été élu, Nicolas Sarkozy avait promis de revoir les accords de défense qui lient la France à ses alliés, afin de les adapter à la nouvelle posture stratégique. Il avait aussi promis de les rendre transparents en les faisant approuver par le Parlement et en les rendant publics. Ce processus est désormais largement engagé. L’accord avec les Émirats est le troisième à avoir été renégocié depuis la publication du livre blanc sur la défense. Deux nouveaux textes ont été signés avec le Cameroun et le Togo. Un quatrième est en cours de renégociation avec le Gabon. Mais en raison de la lenteur des processus parlementaires, leur publication n’est pas annoncée avant de longs mois… »

Si, dans les prochains mois, une crise éclatait dans la région, la France risquerait d’être entraînée dans un conflit et d’utiliser sa dissuasion nucléaire, sans même que la représentation nationale n’ait pu en discuter. Comme le précise Le Figaro, cet « accord place Paris au premier rang en cas de conflit avec l’Iran ». On savait que la diplomatie française s’inquiétait de la trop grande ouverture de la nouvelle administration américaine en direction de Téhéran, mais cette information du quotidien français a de quoi inquiéter... Et de quoi réjouir les conservateurs iraniens qui, autour de M. Ahmadinejad, essaient d’agiter la menace extérieure pour casser la mobilisation populaire contre les fraudes électorales..