
Le 14 Mars 2005, les mouvements de protestations contre l’occupation syrienne au Liban ne furent pas une simple initiative populaire provoquée par la mort de Rafic el Hariri. Cette manifestation, guidée par les puissantes familles Hariri, Gemayel Joumblatt et autres, ont mené au départ de troupes syriennes puis à l’ouverture d’une ambassade syrienne au Liban.
Actuellement, le régime en place, qu’il soit majoritairement constitué des membres du 8 Mars (Hezbollah, Aoun et autres sbires…) ou du 14 mars (Hariri, Gemayel and co), qu’il soit pro-syrien, pro-saoudien, pro-américain, pro-iranien (liste non exhaustive) est toujours le même depuis 1989 (que dis-je ? depuis 1975… que dis-je ? depuis 1943 !).
Disons que depuis les accords de Taëf, Hariri, Gemayel, Aoun, Joumblatt, Hezbollah, Berri (et quelques autres sous fifres) représentent le paysage politique libanais.
Or, d’après le dictionnaire, une révolution est un « changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d'un État, qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend le pouvoir. »
Si le 14 Mars 2005 avait été une « révolution des cèdres » (quel poète se cache derrière ce grotesque nom ? qu’importe, qu’on le lapide !), une nouvelle classe dirigeante aurait émergé de ce mouvement et l’ancien régime sectaire, communautaire, confessionnel et féodale aurait été aboli. A l’heure où je tape ces quelques mots sur mon clavier Qwerty fabriqué en chine par un pékinois sous payé père de 12 enfants, (le 16 mars 2011, 12h07 heure locale libanaise), le Liban croule sous ces 18 confessions et son système électoral archaïque.
Les seules initiatives (véritablement) populaires sont les manifestations anti-confessionnelles (Laïque Pride ou anti-sectarianism group) qui ont pris naissance sur facebook de façon spontanée sans recours aux onéreuses campagnes publicitaires propagandistes.
PS: Vous aurez remarqué que la photo n'a rien avoir avec le texte, simple stratégie marketing visant à vous inciter à lire le texte.