Saturday, August 22, 2009

Les fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 viennent d’obtenir l’immunité juridique

par F. William Engdahl

La secrétaire d’Etat U.S. à la santé, Kathleen Sebelius, vient de signer un décret conférant une totale immunité aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1, en cas de poursuite judiciaire. De plus le programme accéléré - de 7 milliards de dollars - pour la fabrication du vaccin qui devra être mis sur le marché à l’automne ne prévoit pas de test de sécurité. Y aurait-il un programme sous-jacent à l’officielle et hystérique campagne de l’OMS destinée a élever la prétendue grippe porcine au rang de pandémie ?

Tout d’abord, ni l’OMS ni le CDC ni aucune instance scientifique n’a produit de preuve quant à l’existence de ce nouveau virus H1N1, virus qui devrait être isolé, caractérisé et photographié par un microscope électronique en vertu des procédures scientifiques habituelles lorsqu’il existe un danger de pandémie.

L’actuelle panique provoquée par campagne officielle sur les dangers supposés de la grippe porcine prend des allures de roman de science-fiction Orwellien. Le décret signé par Sebelius accorde l’immunité à ceux qui fabriquent le vaccin contre la grippe porcine conformément aux dispositions de la loi 2006 sur les urgences de santé publique.

Un SAGE peu sage

Sur recommandation du « Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale » à l’Organisation Mondiale de la Santé ( OMS ) à Genève, l’OMS a déclaré que le H1N1 était en phase 6 , stade de la pandémie, activant ainsi un programme d’urgence qui pourrait être mis en place même dans des pays comme l’Allemagne où les cas « supposés » de contamination au H1N1 se comptent sur les doigts d’une seule main.

Depuis 2005, le directeur (1) du SAGE ( Comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale à l’OMS ) est le Docteur David Salisbury, responsable du groupe de vaccination et des maladies infectieuses au Ministère de la santé du gouvernement britannique. Dans les années 80, le Dr Salisbury a été sévèrement critiqué pour avoir mené une campagne massive de vaccination des enfants avec le vaccin ROR ( rougeole-oréillon-rubéole ) fabriqué par le prédécesseur de GlaxoSmithKline. Ce vaccin fut retiré du marché japonais après que des effets secondaires aient été constatés chez de nombreux enfants vaccinés. Le gouvernement japonais a été obligé de payer d’importantes indemnités aux victimes. En Suède, le vaccin ROR de GlaxoSmithKline fut retiré de la circulation après que des scientifiques aient établi le liens entre le vaccin et la maladie de Crohn. Apparemment ces éléments n’ont guère perturbé le directeur du groupe SAGE de l’OMS, le Dr Salisbury

Selon un chercheur britannique indépendant, Alan Golding qui a obtenu les documents sur ce cas, en 1986, Trivirix, un vaccin combiné ROR contenant une souche vaccinale d’oreillons Urabe AM-9 fut introduit au Canada en remplacement du MMR I. Les inquiétudes concernant l’introduction de ce vaccin en Grande-Bretagne ont été consignées le 26 juin, dans le compte rendu du Groupe de liaison pour le « Groupe de travail de l’Association des pédiatres britanniques » et le « Comité sur la vaccination et l’immunisation ». Inquiétudes fondées car les rapports ont mis en évidence une augmentation de méningites aseptique chez les individus vaccinés. Tous les vaccins ROR contenant la souche Urabe ont été retiré du marché canadien en 1988, c’est à dire bien avant que les vaccins contenant cette souche soient homologués par le Ministère de la santé britannique et utilisé au Royaume-Uni.

Mondialisation.ca, Le 31 juillet 2009

la suite ICI!!!!!!!!!!!!!


Thursday, August 20, 2009

Sunday, June 28, 2009

Signmark :: deaf rap-artist

Recently i got in contact with Signmark, deaf rap-artist,
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This is the real HIP HOP spirit, everything else is Bullshit!




Rayess Bek

Sunday, June 21, 2009

Obama, Israël et le puzzle iranien

dimanche 21 juin 2009 - 07h:11

Ramzy Baroud


Ahmadinejad et Moussavi sont autant l’un que l’autre intéressés par un dialogue avec les États-Unis, alors qu’Israël exerce une pression maximum sur Obama pour qu’il s’attaque à l’Iran, écrit Ramzy Baroud.
(JPG)
La participation populaire à l’élection présidentielle a été massive. Ici, un bureau de vote à Téhéran - Photo : AP/Vahid Salemi

La victoire électorale du président iranien Mahmoud Ahmadinejad est susceptible de compliquer la nouvelle approche du président américain Barack Obama concernant le conflit de son pays avec l’Iran. L’origine de ce nouvel obstacle qui se dessine n’est ni un refus des Etats-Unis, ni un refus de l’Iran de s’engager dans un futur dialogue, mais plutôt l’insistance d’Israël à maintenir une ligne vindicative.

Les résultats des élections présidentielles iraniennes du 12 juin vont pouvoir illustrer un autre combat au Moyen-Orient entre « modérés » et « extrémistes ». Cette représentation, qui de façon bien pratique divise le Moyen-Orient entre un camp pro-américain et un camp anti-américain — si on se fie aux discours de politique étrangère des Etats-Unis — n’est guère pertinente dans le cas iranien pas plus qu’elle ne l’est en Palestine ni plus récemment au Liban.

Mir Hussein Moussavi, principal rival du président sortant Ahmadinejad, a assuré les fonctions de premier ministre d’Iran durant 8 années [de 1981 à 1989] au cours d’une des plus difficiles périodes traversées par l’Iran : la guerre avec l’Irak. Il ne pouvait alors guère être considéré comme un « modéré ». De plus, Moussavi a été aussi catégorique quant au droit de son pays à produire de l’énergie atomique pour des besoins pacifiques. Aussi loin que soient concernés les intérêts américains dans la région, Ahmadinejad et Moussavi sont autant l’un que l’autre intéressés par un dialogue avec les États-Unis, et sont peu susceptibles de modifier l’attitude iranienne à l’égard de l’occupation de l’Irak, du soutien au mouvement du Hezbollah au Liban, et du Hamas en Palestine.

Aucun des deux n’est prêt, ni même disposé et, franchement dit, ni capable de retirer l’Iran du jeu des conflits de pouvoir à l’œuvre au Moyen-Orient, compte tenu du fait que les politiques iraniennes sont façonnées par d’autres forces internes et en marge de la présidence du pays.

Il ne s’agit pas de suggérer que les deux dirigeants sont une seule et même chose. Pour la moyenne des gens en Iran, les déclarations faites par Ahmadinejad et Moussavi au cours de leur campagne électorale très animée incluaient la promesse de grands changements dans leur vie, leurs problèmes quotidiens et à venir. Mais encore une fois, les deux hommes ont été caricaturés de façon commode afin de présenter deux personnalités au monde extérieur : l’une animée d’une obsession enragée du nucléaire, vouée à « effacer Israël de la carte », et l’autre au parler mesuré, « modéré » et prête à « s’engager » avec l’Occident et à racheter les péchés de son prédécesseur.

Malheureusement pour l’administration d’Obama, s’est imposée la première image négative — façonnée par les médias dominants et des années de manipulation d’images par des forces dévouées à l’intérêt d’Israël. Les résultats des élections en Iran placent le débutant Obama face à un défi important : s’il maintient son attitude diplomatique et ses ouvertures vis-à-vis de l’Iran, dirigé par un supposé dénégateur d’holocauste, il sera certainement considéré comme un président qui a failli, qui a osé considérer comme secondaires les intérêts d’Israël dans la région.

Mais pourtant Obama ne peut pas se démarquer de la nouvelle approche de son pays en ce qui concerne l’Iran, un acteur clé parmi les forces dans la région entière.

D’une certaine manière, la victoire d’Ahmadinejad était la meilleure des nouvelles pour Israël. A présent, Tel Aviv continuera à faire pression sur Obama pour qu’il agisse contre l’Iran, qui représenterait sous son président actuel une menace existentielle pour Israël, une affirmation que peu de monde met en question à Washington. « Ce n’est pas comme si nous prenions racine avec Ahmadinejad, » a déclaré un fonctionnaire israélien, sous couvert de l’anonymat au New York Times un jour après qu’il soit devenu clair qu’Ahmadinejad entamerait un autre mandat à la présidence.


SUITE >> info-palestine

Le nucléaire français contre l’Iran ?

mercredi 17 juin 2009, par Alain Gresh

L’article n’a pas suscité de commentaires. Il n’a pas provoqué de débats dans les médias (exception, sur le site de Marianne, le 17 juin, Régis Soubrouillard,« La France, parapluie nucléaire des Emirats Arabes Unis ? » . Il n’a suscité aucune réaction des politiques. Pourtant, publié par la correspondante du Figaro, en général bien informée, il fait frémir. Dans « La France se donne les moyens de la riposte » (16 juin), Isabelle Lasserre révèle le contenu du nouvel accord signé entre la France et les Emirats arabes unis, à la suite de l’inauguration de la base française à Abu Dhabi (lire Philippe Leymarie, « Rêves d’Abou Dhabi, » 25 mai 2009)

« Selon les clauses secrètes de l’accord renégocié entre Paris et Abu Dhabi, la France s’engage à utiliser tous les moyens militaires dont elle dispose pour défendre les Émirats arabes unis s’ils venaient à être agressés. Tous les moyens militaires, c’est-à-dire également l’arme nucléaire, s’il le faut.

Le mot « nucléaire » en lui-même n’apparaît pas, bien sûr, dans le texte. “Ce serait contraire à la philosophie de la dissuasion, qui consiste à en dire le moins possible sur la doctrine d’emploi”, explique au Figaro un diplomate qui a pu consulter l’accord. Mais les moyens militaires, s’ils sont déclenchés, devront être définis en commun par la France et les Émirats. Extrêmement contraignant, plus encore, selon ceux qui l’ont lu, que l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, qui engage les membres de l’Otan à se porter au secours – y compris par la force armée – d’un autre membre qui aurait été attaqué, le nouvel accord de défense n’offre pas une garantie nucléaire sans limite aux Émirats. Juste un petit parapluie, dont le manche, bien sûr, reste dans les mains françaises. Mais il fait franchir à la France un pas supplémentaire dans son alliance avec un petit pays qui se situe au cœur du nouvel arc stratégique définit par le livre blanc sur la défense en mai 2008.

(...)

La base d’Abu Dhabi en elle-même n’est pas “nucléarisée”. Mais la dissuasion française, toujours basée sur deux composantes, garde à sa disposition des SNLE, sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, qui patrouillent en permanence au fond des mers, ainsi que des avions de chasse pouvant se poser sur le porte-avions Charles-de-Gaulle avec des bombes nucléaires.

(...)

Lorsqu’il avait été élu, Nicolas Sarkozy avait promis de revoir les accords de défense qui lient la France à ses alliés, afin de les adapter à la nouvelle posture stratégique. Il avait aussi promis de les rendre transparents en les faisant approuver par le Parlement et en les rendant publics. Ce processus est désormais largement engagé. L’accord avec les Émirats est le troisième à avoir été renégocié depuis la publication du livre blanc sur la défense. Deux nouveaux textes ont été signés avec le Cameroun et le Togo. Un quatrième est en cours de renégociation avec le Gabon. Mais en raison de la lenteur des processus parlementaires, leur publication n’est pas annoncée avant de longs mois… »

Si, dans les prochains mois, une crise éclatait dans la région, la France risquerait d’être entraînée dans un conflit et d’utiliser sa dissuasion nucléaire, sans même que la représentation nationale n’ait pu en discuter. Comme le précise Le Figaro, cet « accord place Paris au premier rang en cas de conflit avec l’Iran ». On savait que la diplomatie française s’inquiétait de la trop grande ouverture de la nouvelle administration américaine en direction de Téhéran, mais cette information du quotidien français a de quoi inquiéter... Et de quoi réjouir les conservateurs iraniens qui, autour de M. Ahmadinejad, essaient d’agiter la menace extérieure pour casser la mobilisation populaire contre les fraudes électorales..

Iran : le bobard de l’ « élection volée »

La réalité de classe et la propagande impériale
Iran : le bobard de l’ « élection volée »
par James Petras*

L’analyse des résultats de l’élection présidentielle iranienne, au vu des votes précédents et des sondages commandés sur place par les États-Unis, ne laisse pas de doute : Mahmoud Ahmadinejad est largement réélu. Ceci n’est guère surprenant, observe le professeur James Petras : le peuple a voté pour un national-populiste, tandis que seules les élites occidentalisées ont voté pour le candidat libéral, chouchou des médias occidentaux. Le même phénomène a déjà été observé dans d’autres pays.




19 juin 2009

Depuis
New York (États-Unis)

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Pays
 République islamique d’Iran

Thèmes
 Action secrète
 Contrôle du « Grand Moyen-Orient »

« Pour les pauvres, le changement, cela signifie avoir à manger et avoir du travail ; ça n’est une question ni de code vestimentaire branché, ni de récréations mixtes… En Iran, la politique a énormément plus à voir avec la lutte des classes qu’avec la religion »
Editorial du Financial Times, 15 juin 2009.

Il n’est quasiment pas d’exemple d’une élection dans laquelle la Maison-Blanche ait eu un intérêt important, et dans laquelle la défaite du candidat pro-US n’eût été dénoncée comme « illégitime » par l’élite politique et médiatique (occidentale) dans son entièreté… Dans la dernière période, la Maison-Blanche et l’arrière-ban de son camp ont crié au scandale après des élections entièrement libres (et supervisées par des observateurs internationaux) au Venezuela et à Gaza, tout en fabriquant allègrement un « succès électoral » au Liban, en dépit du fait que la coalition emmenée par le Hezbollah y a recueilli plus de 53 % des suffrages.

Les récentes élections, le 12 juin 2009, en Iran sont un classique du genre : le président sortant nationaliste-populiste Mahmoud Ahmadinejad a recueilli 63,3 % des suffrages (soit 24,5 millions de voix), tandis que le candidat de l’opposition libérale soutenue par l’Occident, Hossein Mousavi, a recueilli 34,2 % des suffrages (soit 13,2 millions de voix).

Cette élection présidentielle a motivé plus de 80 % de l’électorat, avec notamment un vote outre-mer sans précédent de 234 812 électeurs, dans lequel Mousavi a remporté 111 792 suffrages, et Ahmadinejad, 78 300. L’opposition, emmenée par Mousavi, n’a pas accepté sa défaite, et elle a organisé une série de manifestations de masse, qui ont pris un tour violent, entraînant l’incendie et la destruction d’automobiles, de banques, de bâtiments publics, ainsi que des affrontements armés avec la police et d’autres services d’ordre. C’est la quasi-totalité du spectre des décideurs politiques occidentaux, y compris tous les principaux médias papier et électroniques, les principaux sites ouèbes libéraux, radicaux, libertaires et conservateurs qui ont fait écho à l’allégation faite par l’opposition iranienne d’une fraude électorale généralisée. Les néoconservateurs, les conservateurs libertariens et les trotskystes ont joint leurs voix à celle des sionistes, saluant les protestataires de l’opposition iranienne, voulant y voir une garde avancée d’on ne sait trop quelle « révolution démocratique ». (Aux États-Unis), les Démocrates et les Républicains ont condamné le régime actuel en Iran, refusant de reconnaître le score de ces élections et saluant les efforts des protestataires visant à en renverser le résultat. Le New York Times, CNN, le Washington Post, le ministère israélien des Affaires étrangères et toute la direction du Conseil des Présidents des Plus grandes Associations Juives Américaines (Presidents of the Major American Jewish Organizations) en ont appelé à des sanctions renforcées contre l’Iran, proclamant l’ouverture faite par Obama en vue d’un dialogue avec ce pays « morte et enterrée ».





La suite >>Voltairenet

Thursday, June 4, 2009

Paranoia?




A collage portraying U.S. President Obama wearing a kaffiyeh which is set to be posted across Israel by rightist group Hazit.







'We're launching a campaign against anti-Semitic Obama'
By Raphael Ahren, Haaretz Correspondent and Haaretz Sevice

Some 130 protesters gathered in front of the American Consulate in Jerusalem Wednesday afternoon to rally against U.S. President Barack Obama, who had just launched his Middle East tour, during which he is expected to reach out in friendship to the Muslim world.

As more than a dozen local and international journalists looked on, the protesters chanted "No, You Can't" and waved posters saying "20 new 'settlements' by 2010 - Yes We Can!"

Far right activist Itamar Ben-Gvir, who attended the protest, told Channel 10 that "it appears that we've arrived at a red line, which has already been crossed by the most anti-Semitic American president."
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"We are launching a campaign against Barack Hussein Obama. He is bad for the people of Israel and for the state of Israel and his policies could bring about disaster. We expect our prime minister to say 'no' to anyone who tries to harm us," Ben-Gvir added.

National Union MKs Aryeh Eldad and Michael Ben Ari addressed the crowd, largely made up of native-English speaking Israelis.

"I'm here to tell Obama that Eretz Yisrael belongs to the Jewish people," said Scottish-born Edith Ognall, who drove to the capital from her hometown of Netanya to attend the event. "What right does anybody have to tell us to stop building in the land that was given to us by God? I'm not going to stand by and let Obama, or anybody else, tell me where I can live and where I can't live."

Nadia Matar, the Belgian-born co-chair of Women in Green, which organized the event, made a point of repeatedly mentioning Obama' middle name, Hussein, because "we have to remind ourselves that he received an Islamic education in Indonesia."

"We are connected to our land like a mother is connected to her children," the well-known activist told reporters. "And I want to warn you: Don't mess with a Jewish mother who feels her children or her homeland are in danger. Every part and parcel and hilltop and stone in the Land of Israel is like one of our children. And we'e going to protect it like lionesses."

source Haaretz >> here

Tuesday, June 2, 2009

Rayess Bek Orchestra A la FINALE du Grand ZEBROCK

moussem

Israël se prépare à la guerre sur tous les fronts


Mondialisation.ca, Le 1 juin 2009


« Turning point 3 ». Tel est le nom de l’exercice de cinq jours qui mobilisera à partir de dimanche l’ensemble de la population et de l’armée israélienne contre les risques d’une attaque de grande ampleur.

Selon le scénario mis au point pour l’occasion, le déclenchement de nouvelles violences dans la bande de Gaza provoquerait l’insurrection de la population arabe israélienne puis le soulèvement des Palestiniens de Cisjordanie. S’ensuivrait une forte tension à la frontière nord de l’Etat hébreu qui déboucherait sur une guerre avec le Hezbollah, avec la Syrie et bien sûr avec l’Iran. Dans ce cadre, des roquettes palestiniennes Qassam, des roquettes iraniennes Fajr tirées à partir du Liban et de la Syrie ainsi que les nouveaux missiles iraniens s’abattraient sur l’ensemble de l’Etat hébreu.

Irréaliste ? En tout cas, de nombreux réservistes de la défense passive sont conviés à l’exercice. Mais d’autres manœuvres – beaucoup plus discrètes celles-là – sont d’ores et déjà en cours. Ces dernières semaines, des servants de batteries de missiles antimissiles Patriot ont ainsi été mobilisés pour une remise à niveau. Dans la foulée, des essais secrets d’un nouveau missile antimissile de fabrication israélienne ont été effectués. Avec succès, semble-t-il.

Quant à l’armée de l’air, elle a organisé durant trois jours des exercices de combat aérien censés opposer ses F-16 à de faux Mig 29 syriens. Enfin, des agents de l’Unité spéciale de sécurité de l’information (une branche des renseignements miliaires) ont simulé des tentatives d’effraction dans les bases les plus secrètes de l’armée afin de détecter les failles des procédures de sécurité.

L’opération « Turnig point 3 » est sans conteste la plus importante de l’histoire de l’Etat hébreu. La plus coûteuse aussi. A partir de dimanche, elle mobilisera 252 centres de crise répartis sur l’ensemble du territoire national ainsi que les administrations, les écoles et les hôpitaux. Le cabinet restreint de la sécurité siégera de manière permanente et dans un endroit gardé secret.

Le moment le plus sensible de « Turning point 3 » se déroulera mardi. Ce jour-là, au gré des alertes, les différents sièges du gouvernement et de la Knesset, l’état-major de l’armée et même le cabinet du premier ministre Benyamin Netanyahou seront évacués. Les élèves des écoles se précipiteront aux abris et la vie s’interrompra dans les villes où résonneront les sirènes.

Selon Benyamin Netanyahou, ces manœuvres ne seraient « qu’un exercice de routine prévu de longue date, annoncé dans la presse et visant à mieux coordonner les services d’alerte civils et militaires ». Mais pour le vice-ministre de la Défense, Matan Vilnaï, « Turning point 3 » est tout à fait réaliste. « Cet exercice se base sur la réalité, pas sur la fiction, a-t-il déclaré au début de la semaine. Nous ne voulons effrayer personne, mais devons nous préparer à un événement inéluctable. »

De fait, dans la perspective de ces manœuvres, les troupes israéliennes basées le long de la « ligne bleue » (la frontière avec le Liban) ont été placées en état de pré-alerte. Parce que le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah a estimé dans un discours télévisé que « Turning point 3 » servirait, selon lui, à « préparer une nouvelle agression contre le Liban ». Et parce que l’organisation chiite vient de déployer de nouvelles batteries de missiles de moyenne portée susceptibles de frapper le cœur de l’Etat hébreu, ce qui constitue précisément le thème de « Turning point 3 ».

Les Israéliens – dont 80% se déclarent favorables à une frappe sur l’Iran selon les derniers sondages – sont en tout cas persuadés que les manœuvres de la semaine prochaine n’ont pas été déclenchées par hasard. Et qu’elles servent à « chauffer » l’opinion en vue d’une période difficile. Ils le sont d’autant plus que le gouvernement vient d’annoncer la prochaine distribution de masques à gaz à la population civile. Ceux-ci avaient été distribués à l’occasion de la première guerre du Golfe (1991) et récupérés en 2006. Ils ont depuis lors été remis en état et dotés de filtres plus performants.


Articles de Serge Dumont publiés par Mondialisation.ca

Thursday, May 14, 2009

Intikhabet 09 - Rayess Bek



Translation Below ::
by Rouba Abouzeid, found HERE (thank you Rouba:)

They told me: "Go vote".
I told them: "I intend to go vote... But I need to vote for someone who represents me, right?"

(music)

In this country, who represents me?

For instance, I personally am pro Civil Marriage. OK. Good. Now just name one of them (politicians/candidates) pro Civil Marriage. Me, personally, I don't know any.

To me, I think, Civil Marriage is the only solution for this country. Because if we marry from other sectarian groups, maybe we will start to understand each other. Or maybe, maybe, maybe we will start to love each other.

How do I see this? With Civil Marriage, my son or daughter, or whatever; they will say "I am Lebanese". Not "I am a Shiite" "I am a Sunni" "I am a Catholic" "I am a Maronite". This boy, he'll be saying: "I am Lebanese". He'll say "my dad's a Druze, my mom's a Maronite, my grand-ma's a Shiite, my grand-pa's a Sunni-Catholic-Orthodox"; for example. Whatever. What matters is that it's a mix.

This kid, who can control him?
What religious leader can brainwash him?
Because religion today in Lebanon, and outside of Lebanon, is propaganda.
Unfortunately.

Reproduce as much as you can. Increase your sectarian group. Multiply the sectarian groups. And go vote, guys. Whichever reproduces more, wins the elections. Nice right?

Because actually, you chose your sectarian group. They didn't force you into it. They didn't feed you religion in the bottle since you were a baby.

Noooo.
Of course not.

You chose your religion in a very rational manner.

And moreover, you are proud of your sectarian group. Like it is some sort of university degree.

And what's even funnier is that you believe you represent everyone. And you have the right to speak on behalf of your entire sectarian group.

Hilarious. So funny in fact, it makes you laugh to death. Or is it that you cry to death? The point is: it kills you. That's it. Nothing more.

Anyway, let's go back to our topic. So, me? Who do I vote for? Who represents me in this country? Who is pro Civil Marriage and who is pro civil rights in general?

Listen, don't misunderstand me. I am not against religion. You want to pray and fast, be my guest. I personally respect your views. But for the love of (your) God, leave (your) God out of politics. (1) see footnotes

Let's be honest with each other. Today, the political parties are built on sectarianism. We're all just 4 million beings in this country. So if you we've got like 27,000 sectarian groups, how do we get it over with? That means each three, four people make up one sectarian group. And one political party.

So I think SECULARISM is the only solution in Lebanon. Meaning, that no matter what your sect is, you can go and vote for a politician because you both share the same beliefs. Not because you share the same sect.

OK, so today, who is this secular candidate, pro Civil Marriage, to whom I will give my vote? Who is this being who decided to work for the Lebanese people in general and not for a particular region or sectarian group? Who is this man who decided to solve the social problems in Lebanon? Which candidate spoke about the educational issues faced by the public schooling system for instance? Or about human rights in general; or about women's rights in particular? Who is willing to resolve the issue of power (electricity) in Lebanon? Isn't there some sort of solution to this "electricity" problem, we live in 2009 for f****'s sake! (2) Who spoke about the economy? About the industry in Lebanon. About work. About healthcare. About the Internet. About corruption in general.

In other words, who is willing to work for all of Lebanon and all of the Lebanese people in general?

Who thought about giving rights to the Palestinian refugees living in Lebanon?

We want to find solutions right?
Democracy right?

The politicians are all government employees. In other words, they're employed, by us. Not the other way around.

Who is this guy I'll vote for?

All they can talk about is "America" and "Syria". (3)

OK. Fine. So today we create political parties not because we agree on common believes. No. Today we create a political party because today we all agree that we all hate that other party. So our parties are built on hatred. We hate the others. And if you want some sort of proof, it's easy: just check Facebook. (4)

So basically all our problems are the others' fault. It's always the others' fault. All the country's problems are the others' fault. But me. Me personally. I never make a mistake. My religion is the right religion. My politics are the right politics. And my political party is the right party. I am walking on the right path, 100% since 1975 (5) and up until today.

So in all the aforementioned issues, the politicians haven't changed... for 40 years. The same people. The same issues. The same wars. (6)

So me, personally, who represents me? To whom should I vote? Anyway, could anyone explain to me what are these elections for? How are they different from the last elections? Or the one before that? Or the one before that one? How is it different from the next elections?

Elections? Yeah right.


Footnotes

(1) In Lebanese slang we use the expression "Dakhil Rabbak" which translates to "For the love of your God" which is actually the same as "For the love of God" but here, it's a play on words which is why I translated literally and kept the "your" between parentheses.

(2) Since the Civil War in Lebanon, there have been scheduled power cuts on a daily basis. No home in Lebanon ever enjoys electical power 24 hours a day. So Lebanese have generators all around the neighborhoods (and some within homes) to make sure they can sustain power all the time. That means paying the outrageous electrical bill to the government in addition to the even more outrageous bill to the generators mafia (who act like they own the world, since yes, everyone does need them).

(3) Today there are two prominent political blocs in Lebanon. The current majority in the government and the opposition. The first is pro America and the latter pro Syria. Obviously, when they attack each other, they focus on these "outside" alliances. So basically, which allinace is more Lebanese than the other. Guess what? They're both with "outside". They both claim that they put Lebanon first of course, despite these strategic alliances. And I am no fool. Lebanon is not in a bubble, unaffected by the "outside". But some alliances are more dangerous to the country than others. Of course countries ally. But which alliances will ensure your country's benefits first and foremost?

(4) Lebanese people are nuts these days! On the streets of Lebanon where billboards and photos of politicians with vague slogans have taken control of the landscape. And of course, on Facebook, where the same has happened. And yes, they may deny it, but these people are using Facebook to spread hatred and hate each other now in both the physical and virtual worlds. I just wish I would see one of my friends in a group that is not the creation of one of these two blocks (footnote 3) and even those who claim they are, are not. We're not stupid, we can read. And we can understand what's so subtly implied.

(5) The Lebanese Civil War started in 1975.

(6) Since the Civil War (and even before) the same politicians have been recycling their ideas (and photos) over and over again. Well, we wish there were some actual ideas. It's just their own personal agenda. Power hungry selfish useless agenda. Some have died, let's be fair. But as we say, if you have children you live forever. And indeed, the politicians in Lebanon inherit their "place" from their fathers. Some have no experience whatsoever except that their daddy was a politician before them. Very trustworthy indeed. I'll gladly put the country in your experienced and safe hands. So basically, as if sectarianism was not enough, we have a modern version of feodism in Lebanon. "The deputy is dead. Long live the deputy"... or minister. or whatever. And each one of these proud leaders has his own political party. And loyal followers. And I insist on the word "follower". Not only are they loyal, they're also blind and change opinions (and allies) immediately upon their wise leaders' request. Forget that these same people created the Civil War in Lebanon. Let's keep voting for them over and over again. Forget that today's allies were yesterday's ennemies (and we still haven't found all the missings). And it's OK if tomorrow we go back to our old alliances. Who cares? Nobody's keeping count.
Publié par ~♪ bl✮g ♫~ à l'adresse 2:27:00 PM

Wednesday, March 25, 2009

Comme d'hab :: les témoignages accablants des soldats israéliens

Si vous lisez le livre De Beyrouth À Jénine - Témoignages de Soldats Israéliens Sur La Guerre Du Liban (1982) de Gal et Irit aux éditions la Fabrique Éditions - 07/11/2003, vous verrez que peu de choses changent...

Rayess Bek

DE NOTRE CORRESPONDANTE A JERUSALEM

Ce jeudi, le quotidien Haaretz a publié des extraits des compte-rendus faits par les militaires de l'Etat hébreu après le conflit dans le territoire palestinien. Ils font notamment état de tirs injustifiés ayant provoqué la mort de civils.

316 réactions

De notre correspondante à Jérusalem, DELPHINE MATTHIEUSSENT

Des soldats israéliens près de la frontière de la bande de de Gaza, le 28 décembre dernier.

Des soldats israéliens près de la frontière de la bande de de Gaza, le 28 décembre dernier. (REUTERS)

Les nombreux témoignages palestiniens sur les exactions israéliennes lors de la récente opération militaire à Gaza, sont, pour la première fois, relayés par ceux de militaires israéliens. Les récits de ces soldats, ayant participé à l’Opération Plomb durci contre le Hamas en janvier dernier, font notamment état de tirs injustifiés ayant provoqué la mort de civils palestiniens, en raison du laxisme des règles d’engagement.

Ces témoignages, issus de discussions organisées en février par l’académie militaire dans laquelle avaient été formés les soldats, ont été publiés dans la lettre d’information de l’académie. Le quotidien israélien Haaretz en a publié des extraits ce jeudi et les publiera vendredi dans leur intégralité dans son supplément du week-end.

«Mon officier a envoyé des hommes sur le toit pour la tuer»

Parmi les témoignages, figure le cas d’une mère de famille, tuée avec ses deux enfants, parce qu’elle s’était trompée de chemin en suivant les ordres des soldats. «Le tireur d’élite a vu une femme et des enfants s’approcher de lui et entrer dans la zone dans laquelle on lui avait dit que personne ne devait pénétrer. Il a tiré et les a tués», relate un chef de brigade. «D’après les discussions que j’ai eues avec mes hommes, […] le sentiment général prévalait que la vie des Palestiniens était beaucoup moins importante que la vie de nos soldats», ajoute-t-il.

Un autre témoignage fait état d’une vieille femme Palestinienne tuée alors qu’elle traversait une rue non loin d’un immeuble tenu par des soldats israéliens. «Je ne sais pas si elle était ou non suspecte, je ne connais pas son histoire. Ce que je sais, c’est que mon officier a envoyé des hommes sur le toit pour la tuer», relate un soldat.

Le directeur de l’académie militaire, Dany Zamir, a expliqué qu’en organisant les discussions sur la conduite de l’offensive israélienne, il ne s’attendait pas à de tels témoignages. «Nous pensions que les soldats allaient nous parler de leurs expériences personnelles pendant la guerre et des leçons qu’ils en avaient tirées, nous ne nous attendions absolument pas à ce que nous avons entendu. Cela a été un choc», a-t-il dit. Après avoir entendu les témoignages, Zamir en a immédiatement rendu compte au chef d’Etat-Major Gabi Ashkenazi qui a ordonné le lancement d’une enquête.

L'article a provoqué un début de polémique en Israël

«Les soldats ne mentent pas pour la bonne raison qu’ils n’ont aucune raison de le faire», commente Amos Harel, le journaliste d’Haaretz à l’origine de la publication des témoignages. «Il y a une continuité des témoignages provenant de différents secteurs qui fait émerger une image troublante et déprimante. L’armée rendrait service à tout le monde, et à elle-même en premier lieu, si elle prenait au sérieux les accusations de ces soldats et menait une enquête en profondeur […] Il est possible qu’il y ait quelques exagérations ou erreurs dans ces témoignages mais ils constituent la preuve, de première main, de ce que la plupart des Israéliens préfèrent ne pas voir. Ils décrivent la manière dont l’armée a mené sa guerre contre des terroristes armés, avec une population de 1,5 million de civils coincés au milieu», estime le spécialiste militaire du quotidien de gauche.

Son article a provoqué de nombreuses réactions et un début de polémique en Israël. Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a défendu l’éthique et les actions de l’armée lors de l’offensive contre le Hamas, qui a fait 1.300 morts et 5.000 blessés palestiniens, selon un bilan des services médicaux palestiniens. «L’armée israélienne est la plus morale du monde, et je sais de quoi je parle car je sais ce qui s’est passé en ex-Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak», a-t-il dit à la radio publique israélienne. «Bien sûr, il peut y avoir des exceptions et tout ce qui a pu être dit va être vérifié», a assuré Ehud Barak.

De leurs côtés les représentants arabe-israéliens à la Knesset, le parlement israélien, Ahmed Tibi et Mohammad Barrakeh ont déclaré que les témoignages des soldats étaient la «preuve qu’Israël avait commis des crimes de guerre à Gaza».


De Libération

Israeli soldier Artworks - Dessins de soldats Israeliens

Message written by Israeli soldiers in a bedroom of the Abu Hajaj home in Johur-ad-Dik © Kent Klich


Graffiti in the home of Mos’ab Dardona, Jabal al Rayes area, northeastern Gaza Strip © S. Al Tartour/PCHR


The house of Sami Saleh Dardona, with Israeli graffiti carved into the burnt walls © Kent Klich


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George Galloway George Galloway banned from Canada

• Anti-war MP banned on grounds of national security
• 'This idiotic ban shames Canada,' says Galloway

George Galloway

George Galloway: branded the decision 'irrational, inexplicable and an affront to Canada's good name'. Photograph: Cate Gillon/Getty

Anti-war MP George Galloway has been banned from Canada, it emerged today.

A Canadian spokesman confirmed that the Respect MP had been deemed inadmissible on national security grounds and would not be allowed into the country.

Galloway today branded the ban "idiotic" and vowed to fight the ruling with "all means" at his disposal. He is due to give a speech in Toronto on 30 March.

Earlier today the Sun said border security officials had declared Galloway, 54, "inadmissible" because of his views on Afghanistan and the presence of Canadian troops there and would be turned away if he attempted to enter the country.

A spokesman for Citizenship and Immigration Canada said the decision had been taken by border security officials "based on a number of factors" in accordance with section 34(1) of the country's immigration act.

The act states:

"A permanent resident or a foreign national is inadmissible on security grounds for:

(a) engaging in an act of espionage or an act of subversion against a democratic government, institution or process as they are understood in Canada;

(b) engaging in or instigating the subversion by force of any government;

(c) engaging in terrorism;

(d) being a danger to the security of Canada;

(e) engaging in acts of violence that would or might endanger the lives or safety of persons in Canada; or

(f) being a member of an organisation that there are reasonable grounds to believe engages, has engaged or will engage in acts referred to in paragraph (a), (b) or (c)."


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Thursday, March 19, 2009

Canadian Military Exports to Israel: Aiding and Abetting War Crimes in Gaza (2008-2009)




In response to the bombing of Gaza and the deaths of hundreds of innocent children and other civilians, the Coalition to Oppose the Arms Trade (COAT) -- an Ottawa-based, Canadian anti-war network -- has produced this research report on Canadian military companies that have direct or indirect export links to Israel.

Included below are links to ten tables of data providing detailed information about over 200 Canadian military exporters.


Table 2a:
F-15 "Eagle"

This table compiles data on 31 Canadian military exporters and provides internet links to about 100 sources detailing their complicity in the production of the F-15 weapons system. More than half of these companies are now members of CADSI, while 16% are former members. Almost 40% of these military companies exhibited their products at CANSEC 2008.

Canadian War Industries
supplying Parts and/or Services
to the USA for the F-15
"Eagle" Tactical Fighter/Bomber
(a major Weapons System
used by Israel)



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Offensive à Gaza: des Palestiniens sans défense tués selon des soldats israéliens

Des soldats israéliens ont tué des civils palestiniens sans défense durant l'offensive menée de la fin décembre à la mi-janvier dans la bande de Gaza, selon des témoignages de soldats ayant participé aux combats publiés jeudi. Lire la suite l'article


Ces soldats, qui sortaient d'une académie militaire portant le nom d'Yitzhak Rabin, ont publié leurs récits dans la lettre d'information publiée par cette institution.

Parmi les témoignages qui ont été repris par le quotidien Haaretz ainsi que les radios publique et militaire, figure le cas d'une mère palestinienne tuée avec ses deux enfants par un tireur d'élite israélien parce qu'elle s'était trompée de chemin en sortant de chez elle.

Dans un autre cas, une vieille femme palestinienne a été tuée alors qu'elle marchait à 100 mètres de sa maison. D'autres témoignages font également état d'exactions, d'actes de vandalisme et de destructions dans des maisons.

Le directeur du collège, Dany Zamir, a réagi à la radio publique en affirmant qu'il s'agissait de "témoignages très durs sur des tirs injustifiés contre des civils, de destructions de biens qui dénotent une atmosphère dans laquelle on se croit permis d'utiliser la force sans restriction contre les Palestiniens".

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Monday, March 16, 2009

Un clip Bollywood pour vendre des missiles

L'industrie de la défense israëlienne ne manque pas d'audace marketing. Pour s'attirer les faveurs de l'Etat Indien qui ne mégote pas sur les investissements en défense actuellement , la firme Rafael a proposé à l'Aero India de Bangalore un clip façon Bollywood. On y voit un couple danser et chanter au milieu de danseuses, d'un décor kitchissime... et de missiles. La femme - l'Inde on imagine - demande sécurité et protection à l'homme - le missile est un phallus, non ? - qui explique qu'ensemble ils seront forts. Lire la suite l'article

Interrogé par un blog spécialisé américain, un responsable de la firme affirme que ce ne serait pas la première fois que Rafael agit régulièrement de la sorte : " Au Bresil nous avons fait une vidéo avec du football , vous savez le football est très important là-bas. A Paris la vidéo parlait de Napoléon et de la Renaissance. En pologne notre clip avait pour thème Chopin et Copernic. En Angleterre c'était Shakespeare".

Merci Dereck !

Friday, February 27, 2009

Gaza : ces crimes de guerre qui ne doivent pas rester impunis

Khaled Abed Rabbo, trente ans. Il se trouvait avec sa famille au rez-de-chaussée d’un immeuble du hameau d’Ezbet Abed Rabbo (au nord de Gaza) dans lequel vivaient 27 personnes. Le 7 janvier, en milieu de matinée, les Israéliens sont arrivés. Ils ont installé un poste militaire. Les chars se sont mis en position derrière des buttes de sable alors que, par haut-parleurs, ils intimaient l’ordre aux gens de sortir. « Comme nous habitions au rez-de-chaussée, nous sommes sortis les premiers, a raconté Khaled à l’Humanité. J’étais avec ma femme, nos trois filles et ma mère. J’avais un drapeau blanc. Sur le char, il y avait deux soldats. L’un mangeait des chips, l’autre du chocolat. On est resté comme ça pendant plus de cinq minutes, alignés. Personne ne nous disait rien. On ne savait pas quoi faire. Soudain un soldat est sorti du char. Il était roux et portait les papillotes des religieux. Il a tiré sur ma petite fille de deux ans, Amal. Ses intestins sont sortis de son ventre. Puis il a visé en rafale celle de sept ans, Sohad. Ma femme s’est évanouie. Il a tiré sur ma mère. » Les deux petites filles, Amal et Sohad, sont mortes. La troisième, grièvement blessée, a été évacuée vers la Belgique. Elle est tétraplégique.


Mondialisation.ca, Le 25 février 2009

Friday, February 20, 2009

Israël prêt pour une offensive militaire contre l’Iran

Après Gaza, le monde peut-il se permettre de vivre avec un Israël nucléaire?


Mondialisation.ca, Le 19 février 2009





Le 14 février, l’agence de presse australienne The Age révélait ceci :

Un haut diplomate israélien a annoncé qu’Israël est prêt à lancer une offensive militaire contre l’Iran afin de l’empêcher de développer des armes nucléaires.

Lors d’une entrevue avec The Age, Dan Gillerman, Représentant permanent d’Israël aux Nations Unies de 2003 à septembre dernier, a déclaré que le délai alloué aux efforts diplomatiques visant à empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires était possiblement déjà expiré.

« Le monde ne peut pas se permettre de vivre avec un Iran nucléaire », a affirmé M. Gillerman.

En vérité, après avoir été témoin des crimes de guerre d’Israël au Liban et dans les territoires palestiniens occupés illégalement, le monde ne peut pas se permettre de vivre avec un Israël nucléaire. Contrairement à l’Iran, Israël a développé clandestinement des centaines d’ogives nucléaires et d’armes chimiques sans aucune supervision de la communauté internationale. L’Iran poursuit pour sa part son programme nucléaire en coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de l’ONU

Selon un reportage de Press TV du 13 février,

Le nouveau chef du renseignement américain a confirmé les conclusions d’un rapport des services secrets de 2007 selon lequel l’Iran ne possède pas de programme d’armes nucléaires.

Dennis Blair a affirmé au Senate Intelligence Committee (comité sénatorial du renseignement) que son organisation estimait que Téhéran ne possède pas de programme d’armement nucléaire ni de travaux de militarisation.

Un National Intelligence Estimate (Évaluation du renseignement national, NIE) publié en novembre 2007 par 16 agences américaines de renseignement, précisait en effet que l’Iran ne maintenait pas de programme d’armement nucléaire.

Le rapport a été largement perçu comme un revers pour l’administration Bush, laquelle faisait des pressions sur l’Iran et tentait de stopper son programme nucléaire.

L’organisme de surveillance de l’ONU, dont le plus grand nombre d’inspections de son histoire a eu lieu sur des sites nucléaires iraniens, n’a également rien trouvé qui indiquerait une déviation du programme vers la militarisation.


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Saturday, February 14, 2009

Israël et Gaza : la perte des repères moraux

Comment expliquer le soutien quasi unanime de la société israélienne pour une solution de force à Gaza dont les effets meurtriers et dévastateurs ont pourtant été d’emblée visibles par tous ? Pourquoi ce processus de déréalisation du Palestinien qui conduit à l’acceptation par une majorité d’Israéliens d’un massacre d’une telle ampleur ? Michel Warschawski tente ici d’éclairer de l’intérieur les raisons de cette dérive vers une perte progressive de tous repères moraux. 7 février 2009

Le consensus national en Israël face au carnage de Gaza nous interpelle. Depuis 1982, toutes les guerres et autres formes de conflits dans lesquelles Israël a été impliqué ont engendré un débat public, voire de véritables cassures dans la société israélienne. Pourtant, ces conflits étaient bilatéraux et les Israéliens pouvaient, malgré les rapports de forces gravement inégaux, se sentir victimes d’une violence provenant de l’adversaire, que ce soient les attentats palestiniens en 1996-1997 ou les roquettes tirées par le Hezbollah en 2006. Aujourd’hui la violence est unilatérale, car seuls des gens travaillés par la mauvaise foi mentionneront comme violence symétrique ces Qassams qui, ne l’oublions pas, ont laissé pendant deux ans l’opinion publique et le gouvernement israéliens indifférents au sort d’une population qu’ils appellent "l’Autre Israël" [1] et dont ils ignorent et la misère et l’insécurité dans laquelle ils survivent.

Et pourtant, le peuple israélien est aujourd’hui unanime dans le soutien à l’opération punitive menée contre Gaza. Même la gauche – le Parti Meretz et ce qui reste de la Paix Maintenant – s’est inconditionnellement ralliée au gouvernement, et ses grandes figures intellectuelles mettent, depuis un mois, tout leur talent au service de la défense de l’indéfendable. Les images insupportables retransmises par les chaînes satellitaires sont pourtant plus fortes que les belles phrases d’Amos Oz et de David Grossman, et l’opinion publique internationale est unanime dans sa dénonciation du comportement israélien.

Comment donc expliquer cette opposition entre un consensus international qui exprime l’horreur et la colère face au carnage de Gaza, et le consensus israélien qui le soutient ?


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source : www.mouvements.info

Friday, February 13, 2009

Dans l'enclos de Gaza : reportage BD






























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ISRAËL • Pourquoi les Israéliens ont voté pour Kadima


Donné perdant par les sondages, laminé par les échecs et la corruption, le parti de Tzipi Livni arrive néanmoins en tête du scrutin. Cette courte victoire ne lui permettra pas nécessairement de former un gouvernement, mais elle constitue une vraie surprise.
Tzipi Livini, au siège de son parti, 11 février 2009
AFP
La phrase suivante aurait pu être écrite peu avant la fermeture du scrutin : [le parti de centre droit de Tzipi Livni] Kadima n'est pas seulement une surprise, Kadima est un phénomène. Quand, il y a trois ans, Ariel Sharon, son fondateur, est tombé dans le coma peu après sa création, certains avaient prédit que le parti disparaîtrait dans les abîmes de l'Histoire. Ils affirmaient qu'Ehoud Olmert était arrivé au pouvoir en s'accrochant aux basques de Sharon et que c'était le départ de la bande de Gaza et l'évacuation relativement tranquille du Goush Katif [été 2005] qui avaient propulsé Kadima au sommet. Tzipi Livni, une femme qui n'est entrée que récemment en politique, a su mener Kadima jusqu'en finale. Elle a contraint Benyamin Nétanyahou, qui était en tête dans les sondages, il y a encore deux semaines, à se battre comme un fou jusqu'au jour du scrutin. Kadima, qui a commencé avec une promesse de big bang et a rassemblé des personnalités expérimentées de tous horizons, a également distancé le Parti travailliste, formation qui a fondé le pays.

Qu'ont donc accompli Livni et son équipe pour que les électeurs, ces mêmes électeurs qui les soutenaient il y a trois ans, les préfèrent au Likoud, au Parti travailliste et au Meretz ? Il y a deux ans et demi, ils ont provoqué l'apparition d'un million de réfugiés dans leur propre pays avec une guerre [contre le Hezbollah libanais] qui a fait plus de 160 morts et s'est terminée par une commission d'enquête qui les a taillés en pièces. Du désengagement, des négociations avec Mahmoud Abbas et des colonies illégales, il ne reste que des titres dans de vieux journaux. La promesse que le retrait de Gaza assurerait la sécurité des villes de l'ouest du Néguev a volé en éclats avec les missiles Grad qui ont frappé le centre du Néguev. Le Hamas a pris le pouvoir dans la bande de Gaza et étendu son influence à la Cisjordanie. Et [le soldat israélien aux mains du Hamas] Gilad Shalit est toujours prisonnier.

Kadima a surfé sur le dégoût provoqué par les décisions – publiques et secrètes – du Likoud et le désir d'avoir un gouvernement propre. Il a survécu aux nombreuses enquêtes sur le Premier ministre, à la condamnation du vice-Premier ministre Haïm Ramon, à la mise en accusation du ministre des Finances Abraham Hirschson et au procès de l'ancien ministre Tzachi Hanegbi. On a du mal à comprendre ce qui attire les masses israéliennes vers Kadima. Peut-être est-ce parce que la mémoire collective est courte ou peut-être est-ce que le "succès" de l'opération Plomb durci [l'offensive israélienne de janvier 2009 à Gaza] a fait oublier la mascarade de la deuxième guerre du Liban. Peut-on s'attendre à ce que tout le monde se rappelle que le Premier ministre n'est plus élu au suffrage direct ? Ceux qui l'ont oublié doivent se souvenir qu'ils ne votent pas uniquement pour le chef d'un parti mais pour un parti dans son ensemble, avec sa politique et son idéologie. Ou peut-être que le secret de Kadima réside dans la formule qui avait permis au stratège Reuven Adler de mener Sharon et Olmert au pouvoir et qu'il a répétée pour Livni : tuez le plus d'Arabes possibles et parlez de paix le plus possible.

Akiva Eldar
Ha'Aretz

source : courrier international

Thursday, February 12, 2009

Cinéastes contre la guerre et l’occupation

jeudi 29 janvier 2009 (12h38)

Du 14 au 28 février 2009

Pour la 3e édition de son festival de films documentaires et dans le contexte de l’agression israélienne à Gaza, Confluences soutient les cinéastes palestiniens et israéliens qui s’engagent contre cette violence insupportable.

Le festival s’articulera autour de quatre thèmes :

Gaza, un ghetto en terre sainte
Les mémoires bafouées
L’occupation encore et toujours
Les origines du cinéma israélien contre l’occupation

Confluences renouvele son partenariat avec l’école de cinéma Sapir, à Sderot et propose de découvrir plusieurs films de ses élèves. Des débats avec les réalisateurs seront organisés après les projections...

le Site de Confluences : http://confluences.jimdo.com
source: Bellaciao