La plainte émane du Centre palestinien pour les droits de l'homme, et porte sur le bombardement qui avait tué un dirigeant du Hamas, Salah Chehadeh, et 14 civils palestiniens, "en majorité des enfants et des bébés", le 22 juillet 2002. Elle a été jugée recevable par le juge madrilène Fernando Andreu, en vertu du principe de juridiction universelle reconnu par l'Espagne pour les crimes contre l'Humanité, les génocides et le terrorisme.
UNE BOMBE D'UNE TONNE SUR AL-DARAJ
Pour le juge espagnol, les faits dénoncés "présentent des indices de crimes contre l'humanité". Dans son procès-verbal, il précise qu'il s'agirait "d'une attaque contre la population civile, illégitime dès le départ, car ayant pour objectif un assassinat, celui de Chehadeh". Il avertit en outre que si l'enquête judiciaire prouve que cette action a répondu à une "stratégie préconçue et prédéterminée", les faits pourraient relever d'une incrimination "encore plus grave", en l'occurrence de génocide. Lors de cette attaque, quelque 150 Palestiniens avaient également été blessés par l'explosion d'une bombe d'une tonne larguée par un F-16 israélien à Gaza, sur une maison du quartier Al-Daraj.
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