Wednesday, January 21, 2009

Parti socialiste : l’impossible critique d’Israël

GAZA. Alors que le PS ambitionnait de prendre "une position franche" sur Gaza, il s’est contenté de réaffirmer sa "neutralité", mettant sur le même plan "deux camps qui souffrent". Philippe Marlière décrypte cette logique, qui refuse de prendre en compte l’oppression dont sont victimes les palestiniens. 18 janvier 2009.

Les directions socialistes se succèdent, mais la langue de bois solférinesque est immuable à l’égard du conflit israélo-palestinien. Début janvier, le parti a publié sur son site un communiqué précisant en introduction que la « situation au Proche-Orient (…) appelle une position franche du PS ». De ce court texte, deux idées principales ressortent : d’une part, le PS rappelle son attachement à une « paix durable » fondée sur la « création d’un Etat palestinien viable et l’assurance de la sécurité pour Israël ». Le texte déplore que l’intervention militaire israélienne ait fait des « centaines de morts dans la population civile à Gaza » et ait produit une « situation humanitaire effroyable ». Cependant, les massacres des Gazaouis (dont plus d’un quart des morts sont des enfants selon les rapports des organisations humanitaires) n’ont suscité qu’une condamnation de principe d’Israël. La direction socialiste a estimé qu’il s’agit d’une intervention « en réponse aux tirs de roquettes du Hamas », et elle s’est abstenue de qualifier les actions israéliennes à Gaza.

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